Coups de cœur
La troisième main
" Je m'étonnai moi-même de cette opiniâtreté: en l'espace d'un éclair, je n'étais plus enfant, ni blessé de guerre. J'étais devenu un dresseur de fauves".
Un roman à la première personne des aventures d'un jeune bisontin pris dans le feu de la première guerre mondiale.
Blessé, il est opéré par un chirurgien, savant fou, qui l'affuble d'une troisième main. Notre personnage doit vivre avec cet appendice supplémentaire, provenant, en outre, du camp allemand.
Un roman qui sort des sentiers battus, fable ironique et cruelle sur le monde, d'un jeune Candide du début du XXème siècle.
Prière aux vivants pour leur pardonner d'être vivants et autres poèmes
je vous en supplie
faites quelque chose
apprenez un pas
une danse
quelque chose qui vous justifie
qui vous donne le droit
d’être habillé de votre peau de votre poil
apprenez à marcher et à rire ,
parce que ce serait trop bête
à la fin
que tant soient morts
et que vous viviez
sans rien faire de votre vie.
extrait également choisi par Isabel Gutierrez dans son roman Kintsugi
Le ghetto intérieur
Vicente Rosenberg, exilé de fraîche date à Buenos-Aires s'inquiète pour sa mère, restée en Pologne, à Varsovie. Nous sommes en 1940. L'écrivain et réalisateur d'origine argentine raconte la déchirure d'assister impuissant à la disparation de ceux qu'on aime et la vie mélancolique de l'exil.
Le convoi
Beata Umubyeyi Mairesse a pu embarquer à 15 ans à bord d'un convoi humanitaire et échapper ainsi au génocide des Tutsi au Rwanda. Des années plus tard, elle se fait un devoir de raconter son histoire ainsi que celle des personnes, enfants et adultes, qu'elle a croisées dans cette tragédie, afin qu'on n'oublie pas.
La dernière joie du monde
Une jeune femme, enceinte après une nuit passée avec un étudiant inconnu, part à sa recherche avec l'enfant né de cette nuit. L'auteur nous livre une fable envoûtante sur les failles révélées par le confinement dans un pays comme le Brésil mais où chacun peut se retrouver, et sur le rapport à la mémoire et à l'imagination. Un récit puissant et dense dans lequel chaque phrase porte son poids de vérité.
Kintsugi
L’art japonais du Kintsugi est celui de réparer les objets cassés en recollant la brisure artistiquement, de manière à les rendre plus beaux encore. Angèle et d’autres passagers embarquent à bord du trois-mâts du père Jaouen, chacun avec leurs blessures et leurs fêlures, espérant qu’à travers cette aventure commune, cette odyssée volontaire, ils puissent, sait-on jamais, « recouvrir d’or leurs blessures » à la manière du Kintsungi.
Isabel Gutierrez sera en rencontre à la librairie le jeudi 14 mars à 19H.
Guldentop
Un récit plein de féérie, à la poursuite du fantôme Guldentop, qui a hanté l'enfance flamande de cette écrivaine et poète de langue française.
Tout faux
Ce roman nous transporte à Rome dans un quartier de la classe moyenne où vit une famille de quatre personnes, les parents et deux enfants dont la narratrice. C'est son enfance puis son adolescence que la narratrice raconte dans une tonalité burlesque qui fait qu'on ne prend rien au sérieux et qu'on rit des choses les plus graves. Il faut dire aussi que, pour survivre dans cette famille surprotectrice et étouffante qui a « tout faux », notre narratrice s'est spécialisée dans le mensonge...
Qui-vive
Qui-vive: Saisir la vie au dessus des abîmes afin que l'espace d'un éclair nous apercevions le monde. (d'après F. Kafka, en épigraphe du roman)
Nos invisibles
Retour sur une mémoire familiale au delà des frontières et sur ces invisibles, souvent des femmes, à qui la poète dédie ces textes en prose.
L'Odyssée des filles de l'est
Deux filles qui viennent de l'est vont devoir affronter les préjugés et les clichés sur... les filles de l'est.
Bientôt les vivants
Algérie, années 90. Alors que la violence s'immisce partout dans la société et même dans les familles, la jeune Selma tente d'y échapper en se refugiant dans l'équitation.