Coups de cœur
Montagne, chemins d'écriture
Une anthologie de textes poétiques et d'oeuvres d'art, orchestrée par Jean-Pierre Chambon, poète grenoblois.
Une saison en enfer, 1873
L'un des plus beaux livres de cette fin d'année. Patti Smith, grande admiratrice de Rimbaud, parcourt l'oeuvre du poète pour l'année 1873 et propose des dessins, et des photographies en regard de celle-ci.
Avoir lieu
Parfois je rêve de voir sur un planisphère, en accéléré, l'ensemble des déplacements que j'ai effectués dans ma vie, je veux dire du plus petit (je "monte" à La Mure) au plus long en kilomètres (mettons pour aller à San Francisco)...
Regards sur la mer
Pour moi je me résume cet enchantement de la mer en me disant qu'elle ne cesse de montrer le possible à mes yeux.
Poèmes anciens ou retrouvés
les plus beaux textes de ce poète de la Grèce moderne
Mon corps de ferme
Recueil de poésie sur l'enfance rurale de l'autrice en Bretagne et l'industrialisation agroalimentaire qu'a connue sa campagne natale.
Nu
Suis
nu
pourtant des
passereaux
s'affolent
dans mes poches
Les corps caverneux
Descendre dans une grotte de sons
pas à pas le froid humide enserre le
Devenus félins dans la pénombre moite
le pied intelligent qui sait le schiste et où
les coudes ne se cognent
à la roche
Le déversoir
Le chanteur du groupe Feu! Chatterton nous enchante avec ses poèmes minutes.
Lettres Calligrammes Manuscrits
Un beau livre présentant diverses oeuvres de Guillaume Apollinaire en version manuscrite et dactylographiée, avec une progression chronologique et des commentaires des poèmes.
J'ai cueilli ce brin de bruyère,
L'automne est morte, souviens-t-'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
- Odeur du temps, brin de bruyère,
Et souviens-toi que je t'attends.
Sonnets
Dans ce gracieux sonnet, Etienne Jodelle (1532-1573), poète de la Pléiade, oppose l'errance et la nuit à la présence de l'aimée et à la clarté du jour. Le dernier vers qui fait resurgir, même pour l'oublier "Forêt, tourmente et nuit, longue orageuse et noire" dessine le cycle de cette alternance entre le jour et la nuit, entre le bonheur et le malheur.
Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde
Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens :
Comme un qui en la mer grosse d’horribles vents,
Se voit presque engloutir des grandes vagues de l’onde :
Comme un qui erre aux champs, lors que la nuit au monde
Ravit toute clarté, j’avais perdu longtemps
Voie, route et lumière, et presque avec le sens,
Perdu longtemps l’objet, où plus mon heur se fonde.
Mais quand on voit, ayant ces maux fini leur tour,
Aux bois, en mer, aux champs, le bout, le port, le jour,
Ce bien présent plus grand que son mal on vient croire.
Moi donc qui ai tout tel en votre absence été,
J’oublie, en revoyant votre heureuse clarté,
Forêt, tourmente et nuit, longue, orageuse, et noire.
And still I rise/Et pourtant je m'élève
Voici la fin du poème Et pourtant je m'élève de Mary Angelou, écrivaine et personnalité de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis.
Hors des baraques des hontes de l’histoire
Je m’élève
Surgissant d’un passé enraciné de douleur
Je m’élève
Je suis un océan noir, bondissant et large,
Jaillissant et gonflant je porte la marée.
En laissant derrière moi des nuits de terreur et de peur
Je m’élève
Vers une aube merveilleusement claire
Je m’élève
Apportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés,
Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.
Je m’élève
Je m’élève
Je m’élève
Contacts - 3 colonnes
Nous contacter
Venir à la librairie
10, place Sainte Claire
38000 Grenoble
itinéraire
Horaires
lundi 15h ➞ 18h30
du mardi au samedi
9h30 ➞ 19h