Lectures d'automne

Le temps est à la pluie.. nous nous sommes retrouvés samedi 14 octobre dans un endroit où évoquer des histoires de refuges, cet après-midi à la nouvelle Dérive. Le refuge, cet havre de paix, nous en avons bien besoin. 

 C’est tout d’abord en solitaire, dans une isba en bois, au bord du lac Baïkal que l’auteur Sylvain Tesson avec Dans les forêts de Sibérie y a appris la lenteur, la simplicité et la liberté. Nous restons dans le froid, mais en haute montagne avec la nouvelle de Guy de Maupassant, l’Auberge, où le vieux Gaspard, un jeune guide et un chien, isolés du monde sont chargés de surveiller une auberge à la saison des neiges. Puis dans Trouver refuge de Christophe Ono dit Bio Sacha, Mina et leur fille, objets de menaces de plus en plus directes, décident de quitter la France et se réfugient au Mont Athos. Puis nous sommes partis en Lituanie avec La saga de Yousa de Youozas Baltouchis pour suivre Yousa qui suite à un chagrin d’amour choisit de s’exiler solitaire au milieu des marais insalubres. Dans un tout autre registre Robert Louis Stevenson avec Voyage avec un âne dans les Cévennes cherche à mettre une distance entre lui et le monde et prend la nature pour refuge sur le chemin des bergers. Il y trouvera plénitude et sérénité. Dans L’eau qui passe de Franck Maubert le narrateur égrène ses souvenirs marqués par le sentiment d’abandon dans la maison de son enfance tout près de la rivière pour y trouver de la consolation.

C’est dans les pièces et les corridors d’un immense palais que Tancrède et Angélique se perdent pour éprouver leur amour naissant dans le Guépard de Tomasi di Lampedusa.

Enfin Dans Lire aux cabinets, Henri Miller nous rappelle que les lieux d’aisance, outre leurs fonctions primaires peuvent être aussi un refuge pour s’adonner à la lecture en solitaire. A méditer !

Prochaines lectures à la librairie le samedi 13 janvier 2024 de 14 à 17 heures.

F.D.